Dans le cadre de la « permanence de recherche », Louis Staritzky a lancé l’hypothèse d’un Fanzine, qui est vite devenue une affaire collective. Un extrait de l’édito du #0 de ce Fanzine En Rue : « Et le fanzine alors, c’est quoi ? Lorsque nous avons lancé l’idée du Fanzine, plusieurs personnes dans le collectif ne savaient pas ce que c’était et celles qui le savaient ne savaient pas l’expliquer, alors le plus simple sera de partir de la définition qu’en donne Wikipédia : « Un fanzine est un « journal libre », souvent sans existence officielle (…) publié sous l’égide du Do it yourself (« faites-le vous-même », slogan de Jerry Rubin repris par les punks en 1977), souvent spécialisé, qui n’est soumis à aucun impératif de vente (…). Souvent militant dans le champ culturel (au sens large), l’esprit des fanzines se retrouve dans le slogan du réseau alternatif Indymedia : « Ne critiquez pas les médias, soyez les médias. » Ce fanzine s’inscrit donc dans cette histoire politique et culturelle de publication indépendante, notre manière à nous de dire « Ne critiquez pas la rénovation urbaine, soyons la rénovation urbaine. » Il s’adresse principalement aux habitants des quartiers Guynemer / Jean Bart et Degrotte mais pourra également intéresser toutes les personnes qui portent un intérêt aux questions que nous soulevons. Ses modes de diffusion sont discutés dans ce premier numéro : « Où est-ce qu’on dépose nos Fanzines ? » (si vous l’avez en ce moment même entre les mains, vous avez déjà un début de réponse !). Ce fanzine a la particularité de s’inscrire plus globalement dans un projet de recherche, à la fois comme un outil et un dispositif de nos recherches en cours sur ces quartiers. Quatre fanzine ont été publiés.
Les Fanzine En Rue #3, Fanzine En Rue #2, Fanzine En Rue #1 et Fanzine En Rue #0 peuvent être consultés en ligne dans la fanzinothèque :
Commentaires
3 réponses à “Fanzines En Rue”
[…] Fanzines En Rue, réalisés en collaboration avec les membres du Collectif, sont également disponibles sur le […]
[…] vraiment importante. A Dunkerque, à l’initiative de Louis Staritzky, nous avons créé un Fanzine et Martine Bodineau assure une part de son travail de recherche avec la photographie (voir ici). Je […]
[…] vraiment importante. A Dunkerque, à l’initiative de Louis Staritzky, nous avons créé un Fanzine et Martine Bodineau assure une part de son travail de recherche avec la photographie (voir ici). Je […]